course du vercors

je vous joint un résumé de forum sur un site français au sujet d'un gars qui a roulé avec les belges du vercors....


Après un rendez vous raté à la Scott, le mois dernier, l'envie était vraiment présente de se présenter sur une cyclo.
C'est donc une grande première qui m'attendait ce matin, tant au niveau du coin que de la cyclo en elle même.

Après avoir coché le petit parcours (170 bornes étant clairement au dessus de mon niveau sur une allure course, vu le peu de bornes affichées en ce début de saison).
Après un départ à 4h30, j'arrive bien à l'heure au rendez vous. En avance même, puisque le départ du petit parcours intervient 30mn après celui du grand.

On est pas très nombreux, le placement sera donc un peu moins important qu'à la Corima par exemple. Je me retrouve au milieu du paquet avec pour ambition d'accompagner les premiers. Je met le Garmin en route, calibre le PT et là...rien, nada. Comme Rodolphe sur la Corima, je devrait me passer de cette info...
Le départ est lancé, sous un ciel menaçant mais avec une température agréable (environ 16°).

Je remonte le peloton petit à petit, en bouchant quelques trous, mais rien de méchant, le peloton restant compact.
Après 5/6 bornes, je prend un trou et perd un bidon... tout le monde est lancé, pas le choix de continuer la route.
J'arrive enfin dans les 30/40 premières positions, satisfait d'être rentré avant le premier col.
Le premier col est monté à vive allure, et je reste attentif dans les premières positions. On bascule après 3.6 km, en étant plus qu'une vingtaine. La descente est rapide et le rythme toujours soutenu. Néanmoins derrière ça parvient à rentrer, et c'est de nouveau environ 60/80 coureurs qui forment le premier peloton.

On se dirige désormais vers le col d'Herbouilly par son côté le plus facile. Je reste dans les roues en m'appliquant à rester dans les vingts première positions.
Montée assez irrégulière, sur 10 km. Peu à peu un groupe d'environ 15 coureurs prend le large, et nous sommes donc 25 coureurs en contre derrière.
N'étant pour le moment pas dans le dur, j'en profite pour me ravitailler et regarder autour de moi ceux qui paraissent facile.
Comme Lulu m'avait prévenu sur le forum, deux de ses coéquipiers sont là, entouré de pas mal de gars du Team vercors, et du VC Pontois (dont Brice Aerts) ainsi que des belges, visiblement.

Nous basculons en ayant perdu quelques unités, mais avec toujours une entente correct. Peu après la descente, ça commence à flinguer, chaque team essayant d'envoyer l'un des leurs. Je mène un temps notre petit groupe mais rien à faire ça sort toujours. Je fais donc l'effort dans la roue d'un gars et nous nous retrouvons tous au point de départ. Puis à mon tour je tente ma chance en compagnie d'un des deux coéquipiers de Lulu ( Cédric) de Brice Aerts et d'un gars du team Vercors qui à l'air costaud. On est majoritairement 3 à passer les relais, en petit à petit on rentre sur le groupe de devant qui était partit dans Herbouilly.

Pendant quelques kms, les relais tournent pas mal et puis rien à faire...derrière ça revient de nouveau. On doit de nouveau se retrouver une trentaine, mais ça ne roule plus. Je prend donc la tête de notre groupe en roulant sans non plus en faire trop, tout en pensant à manger.
Malheureusement, le bidon commence à être vide, et il reste le gros morceaux du parcours avant le descente sur Villard. Il reste alors 30 bornes.

Voyant que le groupe n'est toujours pas décidée, je part en facteur en espérant prendre quelques secondes d'avance avant la montée. Un gars me rejoint ("on tente, on sait jamais". C'est repartie. Seulement je suis plutôt son boulet, et sur un ultime relais je le laisse partir. Peu après ça a décidé rouler de nouveaux derrière, et après m'avoir repris, je fais le forcing pour rester dans la roue.
Peu après, il en est de même pour mon compagnon, et ça contre tout de suite derrière. Je suit le mouvement mais cette fois c'est trop fort pour moi.

On arrive au pied du col, et après environ 1km que je monte à mon rythme, je sent mes forces m'abandonnées. Plus rien dans la gourde depuis quelques km, je croit savoir ce qui ne va pas.
Je monte le col comme je peux, c'est à dire complètement à la ramasse. Je suis complètement collé, pas bien du tout. Sommet à 6km... Ça va être dur.
Surtout quand on joue un top 15 il y a à peine quelques bornes, et que désormais de nombreux gars me doublent sans que je puisse accrocher la moindre roue.
Je monte au mental, même si à ce moment il est au plus bat. Je pense alors à nos deux blessés Isérois...

Il n'y a bien qu’au niveau cardiaque que tout va bien, à 140 (135bpm même) le souffle est maitrisé
J'arrive en haut, ou je rafle tout les verres d'eau disponibles et me jette dans la descente bien dépité. Le plus dur est fait...

Il reste plus que 2km à effectué, un fois Villard atteint, mais qui font mal tout de même puisqu'en faux plat montant. Je rejoint un gars, puis à 400m de la ligne un autre nous rejoint. Il se disputeront le sprint, ou je serais arbitre 50m derrière, avec quelques apparitions de crampes et un moral à zéro.

Petit à petit la frustration, laissera place, aux points positifs : le placement (un gros point noir chez moi), et le sentiment de s'être fait vraiment plaisir pendant 80 bornes en faisant la course devant, une première.
Au final j'arrive pour une 50ème place bien décevante.

Désolé pour le Roman


rèpose du gagnant du grand trophée 2010 et 2011 grand parcours...

Pas mal malgré le final... n'aurais-tu pas eu intérêt à perdre 1' au ravito, pour éviter la défaillance (surtout dans Herbouilly au retour, un joli morceau ) ?
Brice Aerts est vraiment costaud en effet, limite injouable sur ce type d'épreuve (il fait top 20 à Voiron, une course dure en 2° catégorie) ; apparemment il fait 4°, je me demande qui a pu finir devant...
vraiment fort nos keykey...